Et si nos enfants prenaient la scolarité comme une grande épreuve sportive.
Beaucoup de
nos jeunes comprennent parfaitement la notion de l’effort.
D’ailleurs, ils le démontrent régulièrement dans leur sport favori avec ses entraînements physiquement parfois difficiles.
D’ailleurs, ils le démontrent régulièrement dans leur sport favori avec ses entraînements physiquement parfois difficiles.
Pour autant,
ils n’ont pas la même notion de l’école.
Pourquoi ?
La réponse est complexe et très certainement multifactoriel.
On ne peut
exclure que la motivation est avant tout une histoire d’image, de ressenti. Et
que le sport est dans notre société, en général, et dans le monde des
adolescents en particulier, incroyablement valorisé.
Dans les films américains, que regardent à longueur de journée nos enfants, c’est toujours du beau joueur de Football dont rêvent les jeunes filles, rarement, très rarement du premier de la classe.
De même, la pom-pom girl sera adulée pour son style, là où la bonne élève portera des lunettes épaisses et grotesques ou un appareil dentaire disgracieux.
Certes ces caricatures nous font rire à l’âge adulte car la ficelle parait bien grosse. Mais elle forge dans les cerveaux de nos adolescents une image peu glorieuse de la réussite scolaire.
Dans les films américains, que regardent à longueur de journée nos enfants, c’est toujours du beau joueur de Football dont rêvent les jeunes filles, rarement, très rarement du premier de la classe.
De même, la pom-pom girl sera adulée pour son style, là où la bonne élève portera des lunettes épaisses et grotesques ou un appareil dentaire disgracieux.
Certes ces caricatures nous font rire à l’âge adulte car la ficelle parait bien grosse. Mais elle forge dans les cerveaux de nos adolescents une image peu glorieuse de la réussite scolaire.
Or, si notre
réflexion ne peut s’exemptée de cet état de fait. Il n’en reste pas moins que
tout n’est pas perdu.
En sport,
tout le monde concède que la « préparation prime l’action ».
D’ailleurs,
les jeunes ne rechignent pas à assister aux entraînements ou à développer leur
capacité musculaire afin d’être prêt pour le jour j de la compétition.
En matière scolaire, tout cela est moins évident.
Les élèves ont tendance à se « débarrasser » des devoirs, corvées imposées par des professeurs très certainement « sadiques » dont la seule et unique motivation est de gâcher les soirées et les week-ends de pauvres adolescents condamnés au supplice de l’apprentissage forcé.
En matière scolaire, tout cela est moins évident.
Les élèves ont tendance à se « débarrasser » des devoirs, corvées imposées par des professeurs très certainement « sadiques » dont la seule et unique motivation est de gâcher les soirées et les week-ends de pauvres adolescents condamnés au supplice de l’apprentissage forcé.
« Hey
teachers leave the kids alone » clamaient déjà les « Pink
Floyd » en 1979. Le problème ne remonte pas à hier.
Pourtant, dès le début du collège, la bonne réalisation du travail à la maison devient un atout majeur dans la réussite aux contrôles. Le temps en classe étant consacré exclusivement à la présentation et l’explication des choses, les temps individuels devient, naturellement celui de l’assimilation et de l’intégration. Oublier l’importance capitale de cette séquence, c’est risquer un échec. D’autant, que cette dimension, ne fait que croître avec l’évolution vers le lycée puis les études supérieures.
Pourtant, dès le début du collège, la bonne réalisation du travail à la maison devient un atout majeur dans la réussite aux contrôles. Le temps en classe étant consacré exclusivement à la présentation et l’explication des choses, les temps individuels devient, naturellement celui de l’assimilation et de l’intégration. Oublier l’importance capitale de cette séquence, c’est risquer un échec. D’autant, que cette dimension, ne fait que croître avec l’évolution vers le lycée puis les études supérieures.
Il est temps
de faire comprendre à nos adolescents que bien au-delà d’une corvée, le travail
à la maison, comme l’entraînement pour le sport, est une opportunité
particulièrement intéressante pour les futurs succès.
Nous pouvons
changer les choses en 3 étapes.
1er :
En discuter avec notre enfant et échanger sur cette notion de préparation
régulière.
2ème :
En mettant en place une routine de préparation.
C’est le
moment de « coacher » votre enfant.
Bien sûr, les meilleurs entraîneurs encouragent leurs « poulains », mais surtout, ils exigent beaucoup à l’entraînement. Une rigueur, dans l’assiduité qui pourrait se traduire pour votre enfant à un temps défini de révision chaque jour. Une analyse de la situation permettant de travailler les points faibles et de renforcer les points forts. Un accompagnement psychologique offrant une confiance renforcée.
Bien sûr, les meilleurs entraîneurs encouragent leurs « poulains », mais surtout, ils exigent beaucoup à l’entraînement. Une rigueur, dans l’assiduité qui pourrait se traduire pour votre enfant à un temps défini de révision chaque jour. Une analyse de la situation permettant de travailler les points faibles et de renforcer les points forts. Un accompagnement psychologique offrant une confiance renforcée.
3ème :
En valorisant l’école et les différentes matières.
Je me
souviens d’un papa, extrêmement prit par son travail, qui consacrait ses
samedis après-midi au match de foot de son fils ainé. Il n’en manquait aucun. Applaudissant lorsque le petit
marquait un but et toujours encourageant sur le bord du terrain, les discussions
avec son enfant tournaient toujours plus ou moins autour du football, des
entraînements, des matchs. Et l’enfant adorait se sport, plus que tout.
Etait-ce dû au hasard ?
Etait-ce dû au hasard ?
Certainement pas. Prenez le temps de discuter de façon informel de l’école.
On envoie un nouveau cosmonaute dans l’espace c’est l’occasion de parler de math et de physique. Pas en étant culpabilisant et en reprochant à notre enfant son manque d’assiduité dans le domaine mais en étant admiratif du succès. Le père ne reprochait pas à son fils de ne pas être Christiano Ronaldo, mais je suis certain que les deux admiraient ce formidable joueur.
On envoie un nouveau cosmonaute dans l’espace c’est l’occasion de parler de math et de physique. Pas en étant culpabilisant et en reprochant à notre enfant son manque d’assiduité dans le domaine mais en étant admiratif du succès. Le père ne reprochait pas à son fils de ne pas être Christiano Ronaldo, mais je suis certain que les deux admiraient ce formidable joueur.
C’est en
changeant de petites choses dans nos comportements, dans nos discours que nous
pouvons, petit à petit changer les mentalités de nos enfants. Et peut-être
pourrons nous les voir, un jour, aborder l’école comme un grand challenge
sportif.
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