La rentrée un moment privilégié
C’est la rentrée, le moment des bonnes résolutions, la trousse est parfaitement remplie, la gomme encore immaculée, les cahiers sont exempts de cornes et de ratures, le cartable d’une fraicheur fragile et nos chers petits élèves ont décidé que cette année l’agenda sera bien tenu et les devoirs fait en temps et en heures. C’est pour nous, parents, un moment enchanté qui ne se présente qu’une fois l’an. Nous devons profiter de cette courte période pour mettre en place une structure de suivi scolaire efficace.
Parce que la période s’y prête, nous allons formuler nos exigences. Elles doivent être simples, faciles à appliquer et peu nombreuses. Attention, nous ne pouvons pas avoir de demandes liées aux notes. Demander à notre enfant d’avoir 15 dans toutes les matières relève du discours magique et vous avez passé l’âge de penser que les choses peuvent arriver par enchantement. Nos demandes doivent être beaucoup plus techniques. Je vous en suggère une redoutablement efficiente : l’obligation d’avoir réalisé ses devoirs à une heure donnée. Vous fixez le cadre : chaque soir à une heure précise (en fonction de votre emploi du temps), vous prenez cinq minutes pour faire le point avec votre enfant.
A-t-il réalisé l’ensemble de ses devoirs pour demain ?
Si oui, pense t-il, qu’ils sont correctement réalisés ou a-t-il rencontré une quelconque difficulté ?
Si non, pourquoi ne sont-ils pas fait ?
Soit il a manqué de temps, il faut revoir son organisation de fin de journée.
Soit, il n’a pas su comment les faire. C’est peut-être l’indicateur du début d’un décrochage. Il faut l’accompagner ou le faire accompagner dans son apprentissage.
Soit, il a privilégié son émission préférée ou sa nouvelle console de jeu. Il faut rappeler que l’obligation de faire ses devoirs est non négociable et qu’il s’expose à des sanctions, s’il ne respecte pas les règles.
Si oui, pense t-il, qu’ils sont correctement réalisés ou a-t-il rencontré une quelconque difficulté ?
Si non, pourquoi ne sont-ils pas fait ?
Soit il a manqué de temps, il faut revoir son organisation de fin de journée.
Soit, il n’a pas su comment les faire. C’est peut-être l’indicateur du début d’un décrochage. Il faut l’accompagner ou le faire accompagner dans son apprentissage.
Soit, il a privilégié son émission préférée ou sa nouvelle console de jeu. Il faut rappeler que l’obligation de faire ses devoirs est non négociable et qu’il s’expose à des sanctions, s’il ne respecte pas les règles.
Ce qui est magnifique dans ce début d’année, c’est que votre enfant est plein de bonne volonté et va accepter de bonne grâce ses nouvelles dispositions. Mais attention, il existe deux écueils majeurs à la réussite de cette méthode.
La première c’est d’être dans un mode de reproche. Le contrôle doit être bienveillant, nous avons un ennemi commun, l’échec scolaire et cette méthode est là pour combattre cet ennemi, pas votre enfant. Dissociez toujours le comportement inadapté et l’individu. En un mot, il n’existe pas d’enfant fainéant, il n’existe que des enfants qui n’ont pas respecté la règle de faire leur devoir. Cela peut sembler être de la rhétorique, mais c’est essentiel.
La seconde réside dans notre propre comportement. Il va falloir tenir, jour après jour ce petit rituel du soir. Cinq minutes sur vingt-quatre heures ça parait peu, voire très peu, mais avoir la rigueur nécessaire pour l’appliquer chaque jour, c’est une autre histoire. N’oubliez pas que la sagesse de votre enfant viendra de votre contrôle. De plus, c’est la meilleure façon d’avoir une analyse précise des forces et des faiblesses scolaires de votre enfant.
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